Nous aimons autant parler de nos clients que de nous. Pour cela, suivez-nous dans la découverte du parcours de deux amis, artistes et graphistes !
1/ Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?
Nous sommes Benjamin et Francis : binôme créatif, amis de longue date et co-fondateurs d'une agence de communication nommée Treize grammes.
2/ Où avez-vous étudié ?
Francis : Nous sommes tous deux originaires de Marseille et avons suivi le même cursus... Ce qui a d'ailleurs permis notre rencontre ! On a donc fait un BTS en design graphique à Saint-Joseph les Maristes, vers Castellane, avant de poursuivre à Strasbourg en Master de Design. On avait sûrement besoin, l'un comme l'autre, d'explorer d'autres horizons géographiques.
Benjamin : En tout cas, ça nous a permis de commencer à collaborer et de payer le loyer de notre collocation grâce à nos premières commandes (affiches, logo-types, etc.). Elles étaient d'ailleurs déjà signées 13g. Un nom que nous avons choisi de manière assez chauvine, principalement pour revendiquer nos origines géographiques. Tout ça, c'était il y a une dizaine d'années déjà.
3/ Quel est votre parcours ?
Benjamin : Suite à l'obtention de nos diplômes, nous sommes redescendus l'un comme l'autre à Marseille. Francis a travaillé en agence de publicité, vers la Préfecture, et moi au sein d'une marque de textile implantée dans le coin de la Capelette, au service communication graphique.
Francis : On a tout de suite su qu'il fallait formaliser rapidement le projet entrepreneurial Treize grammes avant de nous enfermer dans nos carrières respectives. Donc on a rapidement décidé de nous lancer, d'abord en indépendants sous forme collective puis en société (SARL) en 2018.
4/ Et votre boulot, vous nous en dites + ?
Benjamin : Treize grammes fait essentiellement de l'identité visuelle, nous sommes experts en brand design. Pour résumer, on conçoit des logo-types, des chartes graphiques que nous déclinons sur des supports de communication imprimés (papier, textile, signalétique, roll-up etc.) et digitaux (site internet, réseaux sociaux, motion desig etc.). Nous sommes une petite équipe ultra-spécialisée, mais on jongle avec des entreprises de tout horizon, des problématiques de tout bord. On peut très bien bosser pour une institution nationale, le lendemain pour une PME et le surlendemain pour une start-up early-stage qui propose un produit incroyable. En règle générale, nos clients ont tous un petit truc en plus qui nous inspire. Notre signature est d'ailleurs "Esprits créatifs pour marques créatives".
5/ Que préférez-vous dans votre travail ?
Francis : Comme vient de le dire Benjamin, incontestablement être au contact des chefs de projets et de cette diversité de problèmes à résoudre. On est constamment en immersion dans de nouveaux métiers et parmi les presque 60 identités visuelles créées, aucune ne se ressemble, car nous prenons le temps d'écouter et de nous plonger dans l'histoire, les problèmes et les enjeux de chaque client. Les réponses que l'on propose sont donc systématiquement uniques. Ca nous permet, par la même occasion, de continuer d'expérimenter et de nous former à de nouvelles techniques, de nouveaux langages graphiques.
6/ Pouvez-vous nous décrire votre meilleure (ou votre pire) expérience professionnelle ?
Benjamin : La meilleure expérience, c'était certainement de recevoir les compliments d'une ministre en poste sur une identité visuelle créée. La Provence a même fait un article sur cette commande, c'était pour l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) en 2021 et Roxana Maracineanu (à l'époque ministre des Sports) était l'invitée d'honneur de la soirée de dévoilement qui se déroulait dans un palace parisien. Quand on connait les enjeux et l'importance des Jeux olympiques sur l'image d'un pays, retravailler l'image du principal outil d'encadrement sanitaire des J.O. 2024 nous a mis une grosse pression... Mais elle est vite redescendue au cocktail qui a suivi la cérémonie de révélation du travail réalisé !
7/ Pouvez-vous nous décrire PNM en 3 mots et nous expliquer vos choix ?
Francis : Proximité, écoute, bienveillance.
On partage ces valeurs à 100 % et on souhaitait une structure alignée sur ces facteurs humains. Tout comme nous privilégions le local au national, le présentiel à la visio, la discussion à la prise de brief ; on avait besoin de véritables partenaires et non de prestataires.
8/ Qu'attendez-vous de votre expert-comptable ?
Francis : De la communication, de la transparence et de la pédagogie. Quand on gère une entreprise, il faut acquérir rapidement énormément de connaissances sur différents volets : juridique, commercial, comptable, managérial, marketing, communication, etc. S'entourer de partenaires qualifiés sur ces différents métiers fait gagner énormément de temps et nous aident à monter en compétences plus facilement et surtout plus sereinement.
9/ Sans transition, si vous pouviez choisir un(e) mentor, qui serait-il/elle ?
Benjamin : Je dirais quelqu'un qui flirt avec le monde de la musique et de la réalisation... Peut-être Peter SAVILLE (le designer à l'origine des pochettes de Joy Division) ou Michel GONDRY.
10/ Enfin, pour finir sur une note plus... détendue 😉, avez-vous un incroyable talent à nous révéler ?
Benjamin : Je ne sais pas si c'est incroyable, mais le studio développe d'autres projets (on aime l'idée d'être une marque de marques). Tous les ans, on prototype un nouveau business juste pour nous amuser. On appelle ça des sides projects et ça nous permet de continuer d'apprendre et découvrir de nouveaux horizons et de découvrir de nouveaux business par nous-mêmes.
